Oh oui ! Je vous le dis, ce liquide Mother’s Milk de Suicide Bunny est une petite merveille de gourmandise. Plus j’avance dans la vape, plus je suis adepte des liquides gourmands. Si au début, j’étais davantage attiré par les liquides fruités, je dois bien avouer que la gourmandise de certains breuvages à vaper m’a définitivement convaincu de découvrir de nombreux juices gourmands. C’est le cas aujourd’hui avec le Mother’s Milk de Suicide Bunny ! Voyons voir ce qu’il nous cache !
Les saveurs du liquide Mother’s Milk de Suicide Bunny
Fraise
Lait
crème
Le packaging du liquide Mother’s Milk de Suicide Bunny
Pour le packaging, je dois dire que j’adore ! D’une part, il n’est pas habituel et de plus, on y voit une femme tatouée, un peu mystique avec le logo Suicide Bunny dessus. Je trouve que cette fiole à du cachet. C’est une fiole en verre de 30 ml avec pipette et sécurité enfant. L’étiquetage est en partie en français, on retrouve quelques parties en anglais, mais nous avons l’ensemble des informations : DLUO, avertissement, taux PG/VG et autres. Pour ma part, c’est du tout bon !
Les petits choses à savoir sur le liquide Mother’s Milk
D’origine américaine, ce liquide se décline en plusieurs dosages nicotinés (0, 3, 6 et 12) et comprend une base 20/80 (PG/VG). Autant dire qu’il est clairement fait pour envoyer des nuages au détriment un peu, de la saveur.
Je dois également vous signaler que selon le laboratoire français du e-liquide, le Mother’s Milk affiche la présence de 400 PPM d’acetyl propionyl alors que les recommandations sont de 25 à 30 PPM.
La norme AFNOR tolère cette substance dans les liquides, donc ce n’est pas non plus un grave problème. Mais c’est quoi l’acetyle propionyl au juste ?
C’est un dicetone, qui existe dans la nature et qui permet de donner un goût crémeux/beurré à de nombreux aliments et boissons. Ce composant est sains à manger ou à boire, mais l’inhalation peut être problématique et peut amener une bronchiolite oblitérant. Le taux est donc supérieur à la recommandation. C’est malheureusement le cas de nombreux liquides qui peu à peu, change leur recette.
Est-ce vraiment dangereux ? Pour le moment, difficile de dire les retours que peut provoquer l’acetyle propionyl. Je pense qu’il ne faut pas non plus jeter un liquide pour ces raisons, mais plutôt en consommer avec modération, voir pas du tout pour tenter de vaper un liquide le plus sains possible. Sachez tout de même qu’il y a bien moins de diacétyle et d’acetyl propionyl que dans une cigarette. À vous de savoir si cette substance est indispensable pour vous ou pas dans le fait de continuer la vape.
Mon retour d’expérience sur le liquide Mother’s Milk
Afin de tester le liquide Mother’s Milk de Suicide Bunny, j’ai utilisé deux configurations différentes. La première, c’est mon iStick Pico 75W TC avec un serpent mini 22 mm de Wotofo, de la Fiber Freaks Original en densité n°2 en clapton 32+26ga. La seconde configuration s’est faite sur ma Tesla Invader III, avec un RDTA Limitless Plus en double-coils staggered Clapton (fournis avec le RDTA) et de la Fiber Freaks Original en densité n°1.
Premier retour sur la iStick avec le serpent, c’est goûteux ! Déjà, rien qu’en ouvrant le flacon du liquide, on sent cette gourmandise sucrée, presque caramélisée. La liquide est visqueux, il faut dire que nous sommes sur un mélange 20/80.
À la vape, l’arôme est assez doux, n’irrite aucunement la gorge et produit une très bonne vapeur, bien compacte et peu volatile. Cela change pas mal des liquides en 50/50. Évidemment, on perd un peu en saveur avec un tel ratio.
Sur le Serpent mini, ça passe. J’avoue que la concentration en 20/80 rend le montage un peu plus difficile. Faut vraiment bien couper son coton sous peine de ne pas aspirer de liquide. J’ai d’ailleurs du m’y reprendre à deux fois alors que d’habitude, je monte toujours mon RBA en une seule fois. Le résultat est correcte, on sent peu la fraise, un peu plus la crème de lait. Avec sa vapeur compacte, on garde un bon goût en bouche et persistant.
Sur l’autre setup, avec le RDTA Limitless Plus, ici, c’est autre chose. Comparé au serpent mini, j’ai facilement trois fois plus de saveur. Par contre, ça consomme beaucoup plus du au fait d’être en double-coils. Tout dépend de ce que l’on souhaite. J’avoue que je préfère le setup avec le serpent mini, plus aisée au quotidien et surtout moins volumineux pour les déplacements, mais le RDTA de iJoy est parfait pour les moments statiques.
Il me fait penser très légèrement au DIY Mummy’s Cake de Juice’n Vap pour son côté fraise, mais en moins crémeux. Mais je dois bien avouer, ce liquide est tout de même à part, par rapport à mes DIY. Je dois dire que j’aime beaucoup ce liquide malgré la présence d’acetyle propionyl. Je ne le vaperai pas régulièrement pour cette raison, mais il est terriblement délicieux.
Conclusion sur le liquide Mother’s Milk
Pour conclure, ce liquide est une véritable gourmandise. Certes, sur RTA en single-coil, il est moins puissant en arômes, mais il se défend alors que sur dripper ou RDTA, ses arômes se ressentent de manière bien plus imposantes.
Gourmand à souhait, c’est un liquide que j’apprécie beaucoup. Je ne trouve pas grand chose à lui dire, si ce n’est la présence d’acetyle propionyl. En dehors de cela, c’est une petite tuerie.
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